samedi 26 février 2011

Derniers préparatifs avant une saison prometteuse.


L'hiver est passé avec à son programme repos et réflexion, pour certains l'acquisition de nouveaux jouets avec l'envie d'en découdre au plus vite. Des nouvelles machines, des nouvelles voiles, des nouveaux concurrents dont certains font référence dans la voile de haut niveau, tous ces ingrédients ravivent les passions et devraient permettre d'avoir une saison 2011 très animée. En ce début mars, les flottes de l'Atlantique et Sud se retrouveront sur les régates programmées dans leur région géographique respective et ce jusqu'au 23/24 et 25 avril à Maubuisson (CV Bordeaux) pour ensemble participer à une des épreuves majeures (coef 2) de la saison. En mai, les flottes se disperseront à nouveau sur les épreuves de leur région: Sanguinet, Annecy et Marseillan) pour ensuite converger au National France (championnat de France) à Port Camargue le weekend de l'Ascension. Cette épreuve risque de devenir une épreuve phare européenne avec notamment des Espagnols, Italiens, Suisses, Néerlandais, Belges présents en nombre. Nul doute que Jean Louis Lecoq dans son fief aura à coeur de reconquérir le titre, reste que Gilles Escarret aura lui aussi également l'envie de le défendre. Des outsiders se découvriront, et avec la participation d'excellents étrangers, le niveau Français pourrait s'élever.
12 et 13 mars 2011
Alantique - Quiberon  Coef 1 - http://www.asnquiberon.com/
Sud         -  Sète        Coef 1 - www.voilefunsete.info/
19 et 20 mars 2011
Atlantique - Sanguinet Coef 1 - www.cvsanguinet.org/
26 et 27 mars 2011
Sud - La Grande Motte - Coef 1 
9 et 10 avril 2011
Atlantique - Catacap La Baule Coef 1 - www.cnbpp.fr/regater-au-cnbpp 
Sud - Port Camargue Coef 1 - http://www.sngrpc.com/
23, 24 et 25 avril 2011
Atlantique - Maubuisson Bonbannes - Coef 2 - http://cerclevoilebordeaux.com/

Jean Louis Le Coq - Gilles Escarret - Yann Baglin

dimanche 6 février 2011

Le diamond, la solution miracle ?

Principe
Le diamond est un système permettant de modifier la tension du losange en navigation. Autrement dit, il est possible d'ajuster le pré-cintre de son mât selon les conditions de vent et son allure.
Pour la petite histoire, il existe un autre système, baptisé Tac-Tac, créé dans les années 90 par Joel Escarret. Celui-ci avait également pour objectif de modifier le pré-cintre en navigation mais en agissant sur l'ouverture des barres de flèche.
Sur le papier, ce système semble donc très alléchant, mais nous allons voir ce qu'il en est vraiment en pratique.
Diamond
Tac Tac

Comment on s'en sert ?
Avant de juger de l'utilité de ce système, il faut d'abord se pencher sur son utilisation.
A la différence du cunnigham, qui sert également à réguler la puissance du bateau, le diamond est à utiliser en mode"ON/OFF" et non progressif.
  • Au près : tension maxi, sauf dans le petit medium où l'on va un peu relacher dans la tension pour avoir un maximum de puissance
  • Au portant : tension mini, sauf dans la baston où ce n'est pas la peine de rajouter de la puissance au bateau.
Donc inutile de s'acharner à vouloir à régler la tension au millimètre sur un bord. De plus pour que le système ait de l'effet, il faut qu'il y ait un vrai écart entre le maxi et le mini, au moins 5 graduation sur le tensiomètre.
... et on gagne quoi au final ?
Après quelques mois d'utilisation, il est clair que le gain n'est pas au niveau de la vitesse pure. Cependant, il permet d'avoir un bateau beaucoup plus agréable à la barre et vif dans les phases de relance, dans un vent medium : au près, il sera plus facile à caler; et au portant, il partira ou re-partira plus facilement au flying (mais pas forcément plus tôt).
Certes, le gain est faible mais pourquoi les meilleurs mondiaux ne l'utilisent pas ?
Sur un parking de championnat du monde ou d'europe, beaucoup de bateaux disposent de ce système, pourtant il est peu fréquent chez 20 premiers. Cela peut s'expliquer par deux raisons :
  • D'une certaine manière, le diamond pallie à grément (réglage et/ou matériel) qui ne serait pas exactement adapté à un type de temps. Or dans les 20 premiers, 10 sont des constructeurs et le reste sont des "courreurs usines", donc ils viennent avec le matos qui va bien et surtout qu'ils savent régler en conséquence.
  • Avec l'arrivée des voiles à très grande corne, il est possible de jouer sur une surface de voile (haute) très importante. Au près, il est possible d'effacer presque tout le haut de la voile et de le récupérer au portant. On en récupère tellement que l'on peu rester au trapèze dans un vent fort !!! C'est la raison pour laquelle un personne comme Brewin a enlevé ce système, en tout cas c'est ce que j'ai compris...
En bref, le diamond n'est pas une solution miracle mais peut aider dans certains cas. Il n'est pas non plus à mettre dans les mains de débutant, il faut d'abord bien maîtriser les autres réglages qui sont eux, indispensables. Et puis, il n'y a pas de secret, il faut naviguer, naviguer, naviguer.